Ce dimanche 8 avril, le Collectif des Art-Thérapeutes Evolutifs d’Aquitaine ATEA a proposé une conférence et des séances découverte au salon du Bien-Etre de Parempuyre. Une journée riche en partage, en rencontres et en pratique.
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Nouvel article sur les bienfaits de l’Art-Thérapie
Sur le site Cerveau et Psycho.fr, Hervé Pastel et Fabrice Chardon ont publié un article très intéressant pointant les bienfaits de l’Art-Thérapie. Cet article est issu du lien suivant : https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/therapie/quand-lart-repare-le-cerveau-13045.php
Bonne lecture !
« Quand l’art répare le cerveau
Dépression, AVC, Alzheimer, fin de vie… Les effets thérapeutiques de l’art sont de mieux en mieux établis. Les dernières études montrent même qu’il a le pouvoir de stimuler la neuroplasticité.
amille, 13 ans, souffre de troubles cognitifs. Adrien, 17 ans, est violent et manque de confiance en lui. Handicapé par les séquelles d’un accident de la route, Dominique, 44 ans, a développé une dépression. Bernard, 75 ans, souffre de la maladie d’Alzheimer. Jean, 41 ans, est entré en unité palliative, en raison de son cancer en phase terminale.
Leur point commun ? Tous ont été inclus dans un protocole d’art-thérapie. Et tous ont vu leur état physique, cognitif ou émotionnel s’améliorer. Nul besoin toutefois d’être victime d’une pathologie lourde pour bénéficier des bienfaits de la pratique artistique : les recherches montrent que de simples séances de dessin ou de coloriage, que chacun peut pratiquer, diminuent le stress.
Pour le psychologue israélien Son Preminger, l’art est une expérience totale, à la fois perceptuelle, émotionnelle et personnelle. Il agit alors à plusieurs niveaux. D’une part, il stimule les sensations et les émotions, ainsi que la motricité (quand on danse, que l’on dessine, que l’on modèle de l’argile…). Ensuite, il encourage à aller vers les autres, pour élaborer une œuvre avec eux, ou tout simplement pour leur montrer les œuvres que l’on a soi-même exécutées. Il aide aussi à restaurer la confiance en soi, grâce à la satisfaction de réaliser une belle chose, ainsi que la « saveur existentielle » (le plaisir de vivre l’instant présent).
De ce fait, l’art-thérapie, définie comme la valorisation du potentiel et des capacités préservées d’une personne en souffrance grâce à une pratique artistique, permet d’assister des patients victimes de pathologies très variées. Une enquête réalisée en 2015 par l’école d’art-thérapie de Tours (Afratapem) montre à quel point elle a pénétré le milieu du soin en France : plus de 92 % des structures d’accueil (hôpitaux, centres médico-sociaux…) déclarent en proposer. Si de façon générale, elle n’est pas remboursée par la Sécurité sociale, certaines de ces structures l’intègrent tout de même gratuitement au parcours de soin. Autre atout : on peut y recourir à tout âge.
Quelque 30 % des interventions concernent ainsi des enfants et des adolescents. Chez ces derniers, les expérimentations se multiplient dans toutes les directions, même si les études sur de grandes cohortes manquent encore. Les art-thérapeutes proposent par exemple des séances de peinture à des enfants qui ont perdu toute motivation suite à des troubles cognitifs ou moteurs. Camille, victime d’une infection par un pneumocoque après la naissance et suivie dans un institut d’éducation motrice à Savigné-l’Evêque, près du Mans, a ainsi retrouvé une certaine forme de plaisir et d’envie grâce à ces séances ; ses difficultés motrices et mémorielles semblent aussi s’être améliorées. Dans une autre expérience, menée à Nantes, des enfants de 8 à 13 ans souffrant de mucoviscidose effectuent des séances d’arts plastiques, de jeux théâtraux et de marionnettes. L’objectif est de diminuer leur anxiété, notamment quand ils viennent à l’hôpital pour des analyses ou des traitements. Les mesures sont en cours, mais les premiers témoignages sont très positifs : « Quand j’ai les prises de sang, j’ai peur », déclare par exemple Martin. « Ça [la séance d’art-thérapie] me fait oublier, ça me change les idées… ça détend. » Autre bénéfice collatéral : les enfants sont plus motivés pour venir à l’hôpital.
Restaurer une bonne image de soi
D’autres essais portent sur des adolescents souffrant d’obésité. Ces patients ont très souvent une mauvaise estime d’eux-mêmes et une grande peur des jugements d’autrui. Des ateliers d’arts plastiques (peinture, dessin, collage…) leur permettent alors d’exprimer leurs émotions, et ainsi de mieux les comprendre et de commencer à prendre du recul. Lorsqu’ils sont effectués en groupe, c’est aussi une façon d’aller à la rencontre des autres. Les thérapeutes testent également des séances de danse, afin de donner le plaisir de bouger à ces adolescents et de contrecarrer l’image négative qu’ils ont de leurs propres mouvements, souvent vus comme disgracieux. On sait déjà que ce type de séances est efficace chez les adultes : en 2008, Solange Muller-Pinget, des Hôpitaux universitaires de Genève, et ses collègues ont ainsi montré qu’elles amélioraient l’image que les patients obèses ont de leur corps.
De façon générale, les bienfaits de l’art-thérapie sur la confiance et l’estime de soi sont solidement démontrés. L’acquisition de compétences et la réalisation d’une belle œuvre encouragent en effet les pensées positives (« je peux le faire », « je suis digne d’intérêt »). C’est ce qui pousse certaines structures médico-sociales à proposer de l’art-thérapie aux personnes en grande précarité, comme Marc, 48 ans, qui vit dans la rue. Accueilli dans une structure d’hébergement temporaire, il a pratiqué la peinture, le collage et la photographie. Au bout de huit séances d’une heure, l’évaluation a révélé des bénéfices notables sur l’estime de soi et l’anxiété.
Sans aller jusqu’à ces cas extrêmes, l’art-thérapie peut être d’une grande aide lors d’expériences professionnelles déstabilisantes, comme un burn-out ou une perte d’emploi. L’art-thérapeute Sandrine Ratz a ainsi proposé des ateliers de théâtre et de danse à des personnes renvoyées de leur travail. Elle a constaté que ces ateliers amélioraient leur estime de soi et diminuaient leur niveau de stress, mesurés par diverses échelles cliniques.
Simona Italia et ses collègues ont quant à eux travaillé avec le personnel soignant d’une unité d’oncologie – ces professionnels comptant parmi les plus à risque pour le burn-out. Les chercheurs ont organisé des séances hebdomadaires d’art-thérapie pendant trois mois. Les résultats, publiés en 2007, ont montré que ce programme diminuait les symptômes de burn-out sur trois dimensions : l’épuisement émotionnel, le désintérêt et la perte du sentiment d’accomplissement personnel. Notons toutefois que les séances combinaient des techniques d’art-thérapie (notamment des ateliers de théâtre) avec des techniques de relaxation, et que l’apport spécifique de chacune reste à préciser. »
Journée Bien-Etre à l’Institut de formation en soins infirmiers de Bagatelle
Ce dimanche 25 mars 2018, le collectif des Art-Thérapeutes Evolutifs® d’Aquitaine ATEA a proposé des séances découverte de cette méthode de développement personnel. Nous avons fait de très belles rencontres. Les séances reprennent dès demain au cabinet de Carignan-de-Bordeaux ! A bientôt.
L’Art-Thérapie Evolutive® s’invite à l’IFSI de Bagatelle pour une journée bien-être
L’Art-Thérapie Evolutive® sera présente ce dimanche 25 mars à l’IFSI de Bagatelle. Pour les intéressé(e)s qui ne sont pas aide-soignants, la journée est aussi pour vous ! Le collectif des Art-Thérapeute Evolutif® d’Aquitaine ATEA sera présent et propose une conférence et des séances découverte ! Voir l’affiche ci-joint pour les modalités d’inscription. A bientôt !
Trouble de l’apprentissage et du comportement chez l’enfant : les bienfaits de l’Art-Thérapie
Voici un article intéressant sur les bienfaits de l’Art-Thérapie sur les enfants présentant des troubles de l’apprentissage et du comportement. Cette étude a été publiée par les CHU de Grenoble et de Tours. Voici le lien de cet article : enfants-presentant-des-troubles-de-lapprentissage/ décembre 15, 2016.
Bonne lecture !
« Des pédopsychiatres : L’art thérapie s’avère utile pour les enfants présentant des troubles de l’apprentissage
Les CHU de Grenoble et de Tours publient une étude comparative de 4 expériences intégrant l’art thérapie comme soins complémentaires auprès d’enfants souffrant de troubles de l’apprentissage : troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, troubles dyslexiques, enfants surdoués, les résultats encouragent les équipes à maintenir les prises en charge.
L’art thérapie s’avère utile pour les enfants présentant des troubles de l’apprentissage ou du comportement.
Engager les enfants dans l’action
Entre février et octobre 2016, Emmanuelle Gizart Bourgeois, art-thérapeute a suivi des enfants hospitalisés en unité psychiatrique au CHU de Grenoble pour troubles du comportement, refus scolaire ou syndrome d’Asperger. A raison d’une séance d’arts plastiques hebdomadaire d’une heure pendant 7 semaines, le but était d’engager ses enfants dans l’action grâce à des sensations sensorielles positives, leur apprendre à gérer l’effort, la persévérance pour enfin finaliser un projet.
TDAH : 5 % d’enfants concernés
Environ 5 % des enfants « en âge scolaire » en France sont concernés par le TDAH (trouble du déficit de l’attention et de l’hyperactivité). Ils sont diagnostiqués en moyenne vers l’âge de 6-7 ans, à l’entrée au CP, où les contraintes scolaires vont leur demander de se concentrer et de se tenir plus calme. Globalement, ces enfants ont une très mauvaise estime d’eux-mêmes, car ils sont considérés comme d’éternels vilains petits canards.
Pendant les séances, les enfants âgés de 4 à 16 ans ont été amenés à réaliser des travaux de peinture et de dessin en lien avec l’une de leurs passions pour « donner sens à l’activité et qu’ils puissent exprimer des émotions positives, sans se focaliser sur leurs troubles », explique Emmanuelle Gizart Bourgeois, art-thérapeute.
Des bons résultats sur plusieurs paramètres
D’après les résultats, 72 % des enfants disent éprouver de la fierté, 78 % avoir repris confiance leurs capacités, 68 % envie de continuer la prise en charge et 50 % ont amélioré leurs facultés relationnelles.
L’étude conjointe menée au CHU de Grenoble et au CHU de Tours a concerné 22 enfants au total. D’après les différentes expérimentations, les médecins concluent que l’art-thérapie a contribué à aider les enfants à mieux exprimer leur ressenti et restaurer l’estime d’eux-mêmes. Les deux autres expérimentations ont concerné un suivi en cabinet libéral avec 20 enfants et un accompagnement par l’association L’Art et L’Idée (Lali) auprès de 3 enfants.
Sources :
AFP/Relaxnews »
L’Art-Thérapie Evolutive® au Salon du Corps et de l’Esprit à Villenave d’Ornon
L’Art-Thérapie Evolutive® sera de nouveau présente pour le SALON DU BIEN ETRE DU CORPS ET DE L’ESPRIT de Villenave d’Ornon à la salle Jacques BREL et la salle Guy DUSSUMIER-LATOUR dans la maison des associations le dimanche 18 mars de 10h à 17H.
Avec des collègues du collectif des Art-Thérapeutes Evolutif® d’Aquitaine ATEA, nous vous accueillerons pour expérimenter cette méthode de développement personnel.
Nous vous attendons nombreux !
Seances de groupe en Art-Thérapie Evolutive®
L’Art-Thérapie Evolutive® est une méthode de développement personnel accessible à tous (aucune connaissance en matière de pratique artistique n’est demandée). Selon les demandes et les besoins, et après une prise de contact avec l’art-thérapeute, les séances peuvent être réalisées en individuel ou en groupe (photo ci-contre ; voir également la rubrique « galeries photos » dans laquelle certaines images ont été sélectionnées et exposées afin de mieux comprendre en quoi ça consiste). Les ateliers sont donnés sur rendez-vous. Possibilité d’offrir une séance à un(e) proche, ou, dans certains cas, de pratiquer en famille. A bientôt au cabinet de Carignan-de-Bordeaux !
Un article détaillé sur les bienfaits de l’art-thérapie !
Découvrez les bienfaits de l’art-thérapie dans un article détaillé et pertinent. il est issu du site « Mes pensées » et se trouve à l’adresse suivante : https://nospensees.fr/art-therapie-definition-et-benefices/ Aucune modification n’a été apportée. Bonne lecture !
« Art-thérapie : définition et bénéfices










